AU RWANDA

 

 

L'association Subiruseke se trouve sur la colline de Rutonde, secteur de Kigabiro, district de Rwamagana. A une heure à l'est de la capitale rwandaise, Kigali, elle accueille les jeunes et les femmes des alentours pour leur offrir un lieu d'échange, de partage et de formation.


L'école maternelle

Depuis Février 2010, l'association Subiruseke s'est dotée d'une école maternelle, à la fois pour répondre à un besoin qui se faisait sentir sur la colline pour scolariser dans de bonne conditions   des enfants entre 3 et 5 ans, mais aussi pour occuper utilement les locaux de l'association suite à la fermeture du centre de formation professionnelle.

L'école accueille en moyenne entre 60 et 74 élèves pour deux classes.


Un rôle culturel et socio-éducatif auprès des jeunes

L'association est implantée dans un milieu rural où il y a très peu d'actions culturelles et éducatives pour les jeunes. le génocide ayant détruit les structures traditionnelles de transmission de la culture en creusant des brèches dans les générations, Subiruseke a décidé de mettre en place un espace d’échanges, de dialogue pour la paix et d’expression culturelle pour les jeunes et intergénérationnel. Cette activité a besoin d'être développée et l'association cherche des aides humaines et financières pour la mener à bien.

Les femmes de la colline danseuses
Les femmes de la colline danseuses

Rencontre des femmes pour l'activité de vannerie

Le rassemblement des femmes qui font de la vannerie
Le rassemblement des femmes qui font de la vannerie

Réhabilitation des maisons des veuves

L’action de reconstruction ou de réparation de maisons de veuves et orphelins du Génocide a démarrée en 2009. Soutenu par Amakuru Trust (U.K) et Subiruseke:Retrouve/le Sourire France, l'association a réhabilité 17 maisons.

 

 

 

 

 

 

Maison de Colette avant


 

 

 

 

Maison de Colette après réhabilitation


ÉLECTRIFICATION DE CENTRE ET DE LA COLLINE

Subiruseke a pu répondre au problème d’électrification du centre d'abord par l’énergie solaire, ce qui a permis l’utilisation des machines de bureau et l'éclairage. L’activité est composée de matériels aussi pouvant servir dans l’animation des gens comme matériels de sonorisation et matériels de  tournage de vidéo.  Ensuite elle a pu tirer une ligne électrique sur 2 km  ce qui a permis de renforcer la force énergétique du centre et de commencer un processus d'installation électricité dans les maisons des veuves. L'installation de cette ligne électrique permet un développement sur la colline car un certain nombre habitats de la colline ont pu installer l’électricité dans leurs maisons et continuent à le faire.

l’électricité a permis de se doter d'un matériel de sonorisation, télévision pour les activités récréatives pour les jeunes. par ailleurs, une activité a pu être mise en place en collaboration avec l'institut Français au Rwanda pour un cinéma mobile et une animation autour du livre et IPAD pour les enfants de l’école primaire qui se sont réunis régulièrement au centre de Subiruseke.



visionnage d'un dessin animé
visionnage d'un dessin animé
animation livres et IPAD
animation livres et IPAD

TRAVAIL DE MÉMOIRE ET DE COMMÉMORATION

Dans le cadre de ses mission l'association Subiruseke participe au travail de mémoire, de réconciliation et participe activement chaque année à la préparation des commémorations.


EN ARCHIVES

Le centre de formation

Il a fonctionné jusqu'en 2008 et a formé de nombreux menuisiers, maçons et couturier(e)s.

Il n'accueille plus de jeunes, faute de candidats : la scolarité obligatoire au Rwanda a été prolongée et les besoins en formation ont changé en 10 ans.

 

Les coopératives

Elles ont été un bon relais entre le centre de formation et le monde du travail. Désormais les jeunes formés au centre ont pris leur autonomie au travail.

 

Le soutien psycho social

Le centre reste un lieu de rassemblement pour sortir de l'isolement, pour les commémorations sur la colline de Rutonde mais aussi pour des groupes de paroles informels pour les veuves.

Les jeunes s'y rencontrent aux vacances pour chanter, danser, faire du théâtre, échanger.

Les veuves s'y retrouvent aussi  pour faire de la vannerie ensemble.

Elles ont constitué un groupe de danse pour les fêtes traditionnelles.

Toute l'année 2012, un groupe de soutien psychologique s'est réuni sur la colline pour 20 volontaires, encadré par des professionnels payés par Médecins du Monde.

La psychologue, à 2 reprises, est intervenue auprès des enfants de l'école maternelle.